Le bar: y est-on a l’abri de ta tentation?

Le bar: y est-on a l’abri de ta tentation?
Dans un grand nombre de casinos, un bar est aménagé au milieu des jeux. Dans les plus grands établissements, il existe plusieurs bars différenciés par des thèmes spécifiques. Dans un de ces bars, vous aurez des musiciens, tandis que dans un autre, vous aurez simplement la possibilité de prendre une consommation et de faire une pause. Cependant, si vous aviez imaginé un endroit tranquille avec de la musique douce, des chuchotements et des verres qui tintent, une déception vous attend. Les jeux, on n’y échappe pas: ils sont tout autour du bar.

Les casinotiers savent bien que l’alool est un bon lubrifiant pour les cartes bancaires. D’un autre côté, ils ne veulent pas d’ivrognes autour des tables. Ils doivent donc rechercher un équilibre qui est toujours délicat: pousser à la consommation, mais avec modération. Dans ce domaine, la politique peut varier d’un établissement à un autre, surtout aux États-Unis. Quoi qu’il en soit, si j’ai un conseil à vous donner, c’est de veiller à toujours garder une parfaite lucidité.
 
Vous n’avez pas envie de quitter votre table de jeu pour vous rendre au bar? Dans la plupart des casinos, des serveurs viennent prendre votre commande. Vous pouvez leur verser le prix de votre consommation et un pourboire soit en espèces, soit sous forme de jetons de casino. En revanche, la nourriture est généralement interdite autour des tables de jeux: si vous avez un creux, des restaurants sont à votre disposition.

Quand on passe à la caisse
C’est à la caisse que vous échangez vos jetons et vos plaques contre des espèces sonnantes et trébuchantes, et c’est là que vous achetez vos jetons pour les machines et que vous payez les jetons perdus (en ce qui concerne les jeux de table, c’est autour des tables que vous pourrez acheter les jetons).

Dans les grands casinos, vous avez plusieurs caisses. On peut dire que les machines à sous et les tables de jeux sont les artères du casino, à travers lesquelles circulent les recettes et les gains, tandis que la caisse est le cœur qui pompe le sang du casino, c’est-à-dire l’argent. Des employés dûment formés et assermentés y voient passer entre leurs mains des sommes faramineuses.

Vous n’aurez aucun mal à repérer les caisses. Elles sont généralement situées en bordure des salles, pour empiéter le moins possible sur l’espace de jeu. Comme à la banque, un ou plusieurs guichetiers s’occupent des transactions avec le public.

Dans la plupart des casinos, si vous ne voulez pas garder sur vous les gros gains que vous venez de faire, vous pouvez demander un chèque ou obtenir un coffre.


Des caisses plus ouvertes

 
Autrefois, le caissier était derrière des barreaux. Avec le progrès technique, la caisse est devenue aujourd’hui bien plus conviviale. Elle est conçue pour offrir un maximum de sécurité, mais sans pour autant ressembler à Fort Knox. Vous trouverez généralement des caisses un peu partout, mais toujours à bonne distance de toutes les sorties, pour que l’argent soit plus en sécurité. Leur localisation présente un autre avantage pour le casino. Les caisses sont souvent situées dans la fosse aux lions. c’est-à-dire au milieu des zones où les paris sont les plus tentants, si bien que les gagnants sont incités à recycler leurs gains en les convertissant en jetons ou en plaques à la table la plus proche.
 
Parfois, il existe également un bureau de crédit. Si vous êtes un gros joueur et si vous vous intéressez à certains jeux permettant d’effectuer des mises importantes, vous serez peut-être amené à demander un crédit. Vous pouvez aussi échanger des chèques de voyage, ou même effectuer des virements depuis votre banque.

Trouvez votre chemin dans le dédale du casino

Dans la plupart des casinos du monde, aussi bien à Monte-Carlo, qui est aux Européens ce que Las Vegas est aux Américains, que sur le Queen Mary II,
le plus gros navire ayant jamais navigué, tout est réparti de façon similaire. Même dans les établissements les plus modestes, on retrouve plus ou moins les mêmes caractéristiques esthétiques et fonctionnelles que dans les casinos les plus surdimensionnés. Ce n’est pas un hasard: les casinotiers ont une excellente connaissance du psychisme des joueurs, et ils aménagent leurs intérieurs de telle manière que leur clientèle puisse se défaire de ses espèces sonnantes et trébuchantes dans les conditions les plus agréables possible.

Ici, je vous propose la visite d’un casino classique, afin que vous soyez préparé aux effets visuels et sonores qui accompagneront votre marche dans les couloirs lumineux et les salles feutrées. Se préparer, c’est le moyen d’éviter de s’égarer. Avant la fin de ce chapitre, au moment où vous vous apercevrez que vous êtes en train de saisir inconsciemment votre portefeuille, vous comprendrez ce que je veux dire.

N’oubliez pas que le jeu, c’est l’achat d’impulsion par excellence. L’ambiance du casino stimule cette impulsion. Tenir à distance cet élément mystique est votre première étape pour augmenter vos chances de gagner. Comme vous allez faire ici une petite promenade virtuelle, je vous suggère de faire également le tour de chaque établissement que vous visiterez, avant de poser votre premier jeton sur un tapis de jeu ou de l’insérer dans une machine. Préparezvous: arrêtez-vous un instant, respirez bien et ouvrez l’œil.

Le plus facile
Vous serez peut-être surpris de la rapidité avec laquelle vous pouvez vous retrouver emporté par le tourbillon des jeux. Là où la réglementation est la moins contraignante, par exemple à Las Vegas ou à Atlantic City, la porte s’est à peine refermée sur vous que vous avez peut-être déjà un dé dans la main. Le casino, c’est cela: le moins d’obstacles possible entre vous et la table de jeux.
 
Cependant, la plupart des casinos vous laissent tout de même le temps de reprendre votre souffle et de retrouver vos esprits avant d’être pris dans
le feu de l’action. Une fois passé la porte d’entrée, vous vous retrouvez généralement dans un hall ou dans un couloir. N’oubliez pas que, parfois,
ces établissements sont aussi des hôtels. C’est pourquoi votre première impression vous sera peut-être familière: une réception, un concierge, un guichet. Vous verrez des gens s’affairer, se rassembler, se croiser, chercher leur bonheur. Vous croiserez probablement des joueurs en train de se réjouir à l’avance des bons moments qui les attendent, et d’autres en train de repartir avec une mine réjouie – ou, au contraire, avec une mine déconfite.

Cette rencontre, ce goulot d’étranglement pour ainsi dire, n’est pas une chose fortuite: cela fait partie d’une stratégie de marketing destinée à vous attirer vers les jeux. Les sons, les lumières multicolores et l’ambiance électrisée agissent sur vos sens avant même que vous ne soyez parvenu au seuil des salles de jeux. Comme de jeunes enfants étendant leurs bras vers des objets aux couleurs vives, les visiteurs du casino s’avancent vers les oripeaux et les colifichets visuels et sonores disposés à leur attention.

Les aménagements intérieurs sont au casino ce que l’aérodynamisme est à l’automobile. Le mouvement en avant est facilité par la perception d’un ensemble de plus en plus grand de tentations: couleurs étincelantes, lumières chaudes, température scientifiquement contrôlée pour offrir un confort maximal. Vous vous apercevrez vite que dans un casino, que ce soit pour prendre l’ascenseur, pour vous rendre aux toilettes ou pour faire un tour au buffet, vous serez obligé de longer (voire de frôler dangereusement) les tables de jeux.

Généralement, des machines à sous et des machines de vidéo poker sont disposées dans le hall d’entrée. L’objectif est de vous mettre dans le bain
– dès que vous avez pénétré dans les lieux. Un peu plus loin, c’est le casino proprement dit, une sorte de carnaval virtuel entre quatre murs. Vous pouvez presque sentir l’énergie qui circule.

Les machines à sous: un appât infaillible

Les machines à sous: un appât infaillible

À l’intérieur du casino, devant des machines à sous plus nombreuses, vous verrez souvent des joueurs en train d’attendre patiemment leur tour. Pour vous servir d’une machine à sous, vous insérez, dans la fente prévue à cet effet, une pièce de monnaie, ou bien, de plus en plus souvent, un des jetons que vous aurez achetés préalablement. Ensuite, vous n’avez plus qu’à actionner le levier, ou à appuyer sur le bouton. Dans les plus grands casinos, vous trouverez plusieurs rangées de machines à sous.
 
En général, les casinotiers installent les machines à sous les plus rentables à proximité immédiate des principaux axes de circulation des visiteurs, du foyer, des restaurants et des bars. Ils prennent soin, également, de faire en sorte que les bruits des machines les plus utilisées soient entendus de loin par le plus grand nombre.

Si vous pénétrez plus avant dans ces lieux, vous pourrez voir comment cette stratégie est appliquée, et comment les rangées de machines se succèdent. Parmi les machines les plus prisées, on peut citer le Double Diamond.

Les jeux de table: dans le cercle des intimes

Parmi les jeux de table, vous pouvez choisir:

– Le baccarat: Ce jeu de cartes classique se joue souvent dans une pièce isolée, afin que les joueurs soient plus au calme.
– Le blackjack : À ce jeu, vous devez prendre des décisions bien pensées, et doubler la mise au bon moment.
– Le craps : Faites rouler les dés et entendez l’assistance rugir. Ce jeu est certainement le plus tumultueux de tous.
– Le poker: La seule différence avec le jeu auquel jouent vos voisins, c’est qu’au casino, ce n’est jamais à vous de battre les cartes.
– La roulette: Choisissez un numéro, faites vos jeux et observez la roulette qui tourne.

Il existe souvent, pour les gros joueurs, des tables de jeux exclusives où les limites des paris sont plus élevées. Elles sont séparées des autres tables par des parois en verre. Dans ces salles VIP, les joueurs bénéficient d’une équipe de serveurs ou même d’un bar, rien que pour eux.
Cependant, la plupart des tables de jeux sont destinées à des joueurs ne pariant pas de trop fortes sommes. L’ambiance vivante, bruyante et agitée et le monde qui se presse autour des tables évitent aux joueurs de se lasser du côté répétitif des tirages, et ce n’est pas une coïncidence. Le côté intime des tables de poker attire les stratèges en herbe, tandis que le halo de fumée qui environne les joueurs de black jack encourage les novices à s’y aventurer.
 

Les paris sportifs: comme sur une tribune

 
Dans le Nevada, la plupart des casinos comportent une zone consacrée aux paris sur des événements sportifs tels que matchs de jeux de ballon ou courses de chevaux. Dans les casinos de taille modeste, les paris sportifs se font auprès d’un simple comptoir derrière lequel un tableau est suspendu, mais dans les plus grands établissements, on trouve de vastes espaces pourvus d’équipements dernier cri, d’écrans haute définition permettant de suivre les matchs en direct. Les murs sont tapissés de tableaux à affichage numérique sur lesquels on peut lire les enjeux, les scores et les possibilités de paris du jour.
 
Vous ne vous sentez pas prêt? Pas de problème. Les bookmakers accueiHent tout le’ monde, mais si vous n’êtes pas attiré p’ar les jeux de ballon, il reste les courses de chevaux (et parfois les courses de chiens), grâce à des retransmissions en direct.

Au casino, savoir c’est pouvoir

Toute cette mise en scène habile commence dès que vous vous retrouvez devant la façade illuminée du casino. L’entrée d’un casino moderne, avec ses lumières, ses chasseurs et le bruit feutré des portes vitrées, est pensée pour vous donner envie d’entrer. L’architecture, les couleurs, l’éclairage, tout est soigneusement étudié.

Ce n’est pas fini. Une fois que vous êtes entré, chaque mètre carré vous invite à vous aventurer plus loin. Comme le chant des sirènes, le bruit des jackpots tintinabulants vous attire, de même que les combinaisons de couleurs, les compositions florales, les lumières étincelantes, les machines à sous et les tables de jeux. À l’intérieur, si vous n’êtes pas préparé, vous risquez de vous retrouver désorienté. L’objectif essentiel du casinotier est de ne manquer aucune occasion de vous attirer (avec votre portefeuille) près des machines à sous et des tables de jeux. Le rythme de tout cet univers ludique est entraînant, si bien qu’il vous est plus difficile d’en repartir gagnant.

Vous sentez-vous un peu dépassé par les événements? Ou peut-être un peu manipulé? Vous rendre compte que quelqu’un a prévu tout ce décor et ces perspectives, tous ces sons, toutes ces couleurs et même toutes ces odeurs pour vous ensorceler, pour que vous ne cessiez pas de vider votre portefeuille, voilà qui peut être démoralisant. Pourtant, vous pouvez très bien faire un tour au casino sans pour autant vous laisser manipuler par quiconque.

Ne vous laissez pas déstabiliser par les dures réalités du monde des jeux. Acceptez-les, car savoir c’est pouvoir. En comprenant la psychologie des casinos et en apprenant à connaître le rôle des employés qui vaquent à leurs devoirs, vous vous préparez de façon utile à passer un bon moment et à vous distraire agréablement, mais aussi à garder la tête sur les épaules et à conserver assez d’esprit critique pour pouvoir revenir victorieux de vos aventures ludiques.

Votre mission – si vous l’acceptez – consiste à vous instruire avant de pénétrer dans un de ces temples de la chance. En en sachant suffisamment sur les rouages du casino et sur ceux qui l’exploitent ou en assurent le fonctionnement, vous serez plus à même de prendre les décisions les plus sensées quant aux jeux auxquels vous choisirez de participer. Par ailleurs, vous risquerez moins de vous retrouver dépossédé de vos billets de banque à cause de quelque pulsion subliminale.

Un petit tour au Casino

Quand vous mettrez les pieds pour la premiere fois dans un grand casino, attendez-vous à être impressionné par les clignotements et le tintamarre qui signalent les jackpots, par les lustres étincelants, le mobilier et les tentures qui imitent souvent les robes à paillettes et les tenues impeccables des beautés et des flambeurs qui hantent les tables de jeux. Vous verrez des serveurs élégants et raffinés prêts à répondre à tout désir de votre part
et à vous apporter à tout moment un grand verre avec des glaçons. Vous allez pénétrer dans ce monde ludique, dans lequel tout jet de dés peut vous faire gagner et toute pression sur le bouton d’une machine à sous peut vous permettre de réaliser vos rêves.

Chaque jour, des joueurs chanceux font fortune, mais il faut savoir que l’argent finit surtout de l’autre côté de la table. Grâce à ses profits, le casino, appelé aussi la maison, peut dépenser des millions pour vous inciter à vous aventurer plus avant, à y rester, et – plus important – à jouer.

N’oubliez jamais que vous êtes le client et que le casino vous vend ses services. Vous avez donc parfaitement le droit d’en faire le tour et de choisir ce qui vous convient le mieux. Pour vous aider dans cette recherche, certains casinos mettent à votre disposition des sites Web qui vous permettent d’en faire une visite guidée virtuelle à 360 degrés depuis votre salon. Mon objectif, en écrivant ce chapitre, est de vous offrir l’équivalent.

Ici, je vous explique à quoi vous devez vous attendre quand vous entrez dans un casino. Je vous propose non seulement un aperçu de tout ce tape¬à-l’œil conçu pour vous distraire, mais aussi une découverte des règles et du fonctionnement d’un casino. Je vous explique pourquoi on trouve ceci
à gauche et cela à droite, à qui vous devez vous adresser, à qui vous aurez affaire. Enfin, je vous présente les personnes qui vous observent lorsque vous arpentez les couloirs, la main sur le portefeuille, lorsque vous admirez les nuages peints sur le plafond étoilé.

Poker – Comment miser correctement?

Quel est le point commun des grands joueurs? Ils maximisent leurs gains et minimisent leurs pertes. Vous n’avez pas besoin de gagner beaucoup de pots.

Simplement, ceux que vous jouez doivent vous rapporter un maximum. Et si vous perdez, vous devez perdre un minimum.
Au moment de miser, vous vous posez toujours une multitude de questions:
Passer ou suivre? Combien mettre au pot? Dois-je relancer? Vous trouverez les réponses dans le contexte et la stratégie que vous adopterez.

Suivre ou passer
Tout d’abord, pour prendre une décision raisonnée, il vous faut connaître les outs, c’est-à-dire le nombre de possibilités pouvant compléter votre main.

Retenez bien la formule approximative % = 0 x 2 x N, elle vous sera très utile.

OUTS

DEUX CARTES À VENIR

UNE CARTE À VENIR

1

4,3 %

2,2 %

2

8,4 %

4,3 %

3

12,5 %

6,5 %

4

16,5 %

8,7 %

5

20,4 %

10,9 %

6

24,1 %

13 %

7

27,8 %

15,2 %

8

31,5 %

17,4 %

9

35 %

19,6 %

10

38,4 %

21,7 %

11

41,7 %

23,9 %

12

45 %

26,1 %

13

48,1 %

28,3 %

14

51,2 %

30,4 %

15

54,1 %

32,6 %

16

57 %

34,8 %

17

59,8 %

37 %

OUTS

DEUX CARTES À VENIR

UNE CARTE À VENIR

18

62,4 %

39,1 %

19

65 %

41,3 %

20

67,5 %

43,5 %

 

Le tableau se lit donc ainsi: vous avez un tirage suite bilatérale au flop. Vous savez donc que huit cartes peuvent vous aider. S’il vous reste deux cartes à venir (avant la tum), vous avez 31,5 % de toucher votre suite. S’il vous reste une carte à venir (avant la river), vous n’avez plus que 17,4 %. La formule approximative vous donne 32 % et 16 %.
Une fois les outs assimilés, vous devez intégrer la notion de retour sur investissement.
Pour cela, deux règles de calcul s’offrent à vous: l’espérance de gain (expected value) ou la cote du pot (pot odds).

Espérance de gain (EG)
Imaginez le pari suivant: votre adversaire lance en l’air une pièce de monnaie (non truquée). Si elle tombe sur pile, vous gagnez 20 €. Si elle tombe sur face, vous perdez 1 €. Est-ce tentant? Bien sûr que oui! Pourquoi précisément? Parce qu’il y a exactement 50 % de chance pour que vous emportiez 20 € et 50 % que vous perdiez 1 €.
Vos gains potentiels se traduisent ainsi: 0,5 x 20 € = 10 €.
Vos pertes potentielles sont les suivantes: 0,5 x 1 = 0,5 €. Votre espérance de gain est donc la différence des gains et pertes potentielles, soit 9,5 €.
Au poker, c’est la même chose.

La formule appliquée est la suivante:
Espérance de gain = [chances de réaliser votre combinaison x valeur du pot] – [Mise à payer]

Pocket Cards: 8(T) 6(CA)
Flop: 9(C) 7(P) 2(C)

Le pot est de 50 €.
Votre adversaire mise 10 €.
Si vous voulez rester dans le coup, il vous faut suivre de 10 €.
Qu’allez-vous faire?
Vous allez suivre! Le pot est de 60 € désormais, avec la mise de votre
adversaire. Vous avez 32 % de chances de réaliser votre suite (8 outs).
EG = (0,32 x 60) – 10 = 9,2
Votre espérance de gain étant positive, vous devez continuez. Si votre
EG avait été négative, il aurait fallu que vous vous couchiez.

Ainsi, on considère que si :
_ Votre EG est positive, vos gains seront supérieurs à votre apport. Donc,
vous générez des bénéfices.
_ Votre EG est proche de 0, vos gains rembourseront tout juste votre apport.
_ Votre EG est négative, vos gains ne couvriront pas votre apport. Vous perdez
donc de l’argent.

La cote du pot
La cote du pot est le rapport entre la valeur du pot et la mise nécessaire que vous devez payer pour rester dans le coup.

Le pot est de 20 €
Votre adversaire mise 10 €.
Vous devez miser 10 € pour rester dans le coup.
Pour connaître la cote du pot, il faut établir le rapport entre votre mise (10 €) et le pot (20 € + les 10 € apportés par votre adversaire, soit 30 €). Pour cela, il vous suffit de diviser le pot par la mise (30/10, Soit 3/1). En l’occurrence, la cote est de 3 contre 1. Elle s’écrit de la manière suivante 3 : 1.
Si le pot comportait 80 € pour une même mise nécessaire, la cote serait de 8 : 1 (80/10 soit 8/1).

La cote ne peut exister que si elle est basée sur le facteur 1. Imaginez un pot de 43 € et une mise de 7 €, le rapport est 6,1 : 1 (et non pas 12,2 : 2 par exemple).
Qu’est-ce que 3 : 1 signifie réellement?
Tout simplement que quand vous jouerez quatre fois, vous aurez perdu trois fois et gagné une fois.
Ou plus simplement, vous gagnerez une fois au bout de quatre fois.
Dans l’exemple ci-dessus, perdre trois fois vous coûtera trois fois votre mise, soit 30 €, et gagner une fois vous rapportera le pot, soit 30 €.
Vous atteignez ainsi l’équilibre financier au bout de la quatrième fois. Maintenant, il faut convertir ce ”

Poker – les éléments structurants du poker

Une partie peut rapidement vous « éChapper» si vous ne maîtrisez pas les éléments structurants du poker. Par éléments structurants, on entend les différentes étapes du jeu et le cadre défini par le type de partie.
Vous trouverez ci-dessous des conseils précieux pour aborder vos parties avec sérénité et présence d’esprit.

La table
 
C’est le premier élément structurant. Il est primordial de bien choisir sa table! Vous partez en vacances à Vegas, et un soir, ne résistant plus à la tentation de vous asseoir à une table de feutrine verte d’un célèbre casino, vous engagez une partie mouvementée avec des inconnus. Au bout d’une demi-heure, votre engouement a eu raison de vous, et vous quittez la table, à sec, sans même pouvoir donner un pourboire au croupier.

Que ce soit au casino ou en parties privées, choisir sa table est primordial.
Si vous avez l’occasion d’observer quelques mains avant de vous asseoir, évitez une table avec de l’action, c’est-à-dire où les relances vont bon train. Vous risquez de croiser des professionnels, des tyrans ou des loose players qui seront plus difficiles à aborder.
Privilégiez les tables où l’ambiance est décontractée: les joueurs rigolent, sourient, se félicitent, font des grimaces … les tables silencieuses signifient observation, attention, bluff et concentration. les tables cc joyeuses sont souvent synonymes du contraire …

les enchères
Les enchères structurent la partie. Il est bien évident qu’une pa~ie en no limit – blind 200 € – ne va pas attirer les mêmes joueurs qu’une partie 0,5 €/1 € – blind 0,1 €.
La table que vous choisissez doit correspondre a votre niveau et a votre portefeuille.     
Généralement, plus les montants seront importants, plus le niveau de difficulte sera élevé.
Privilégiez donc des tables à faibles enchères si vous debutez. SI vous. vous sentez à l’aise, vous pouvez intégrer des tables plus ha~tes. Par co~tre, SI vous avez peur, changez de table. la peur est un de vos pires ennemis au poker, car vous ne jouez pas votre meilleur jeu.

Limit ou no Limit?
les règles sont strictement les mêmes, seules les encheres font la différence. Si vous êtes débutant, commencez par des parties en limit. La structure fixe des enchères vous procurera un filet de securite et permettra d’absorber vos erreurs. En no limit, tout peut basculer et les tapis peuvent passer de mains en mains en quelques secondes. Les pros préfèrent, en règle génerale, le no Limit pour les montees d’adrenaline et les piles de jetons a la clef.

la position
Sachez que toutes les étapes de la partie et l’entière structure des enchères sont liées à votre position!
Late position: Être le dernier à parler est: logiquement, la position la plus confortable. Il est toujours plus simple de decider ce qu on va faire quand tous vos adversaires ont déjà agi.

Un adversaire mise, certains suivent et d’autres se couchent. Vient votre tour de parler, et à ce moment, vous avez tout le pouvoir: vous pouvez vous coucher si vous estimez que le billet d’entrée est trop cher, suivre sans craindre une relance (ce qui n’est pas le cas de tous ceux qui ont décidé de suivre), et même relancer, ce qui provoquera tous ceux qui ont déjà misé.

Imaginez-vous maintenant à la tête d’une très grosse main de départ. En early ou mid position, le choix se révèle assez cornélien. Vaut-il mieux égaliser pour s’assurer qU’un certain nombre de joueurs resteront dans le coup ou bien miser fort pour alimenter le pot, mais au risque de faire fuir tout le monde. En late position, vous optimisez la façon de jouer votre main! Tout le monde a suivi la big blind, une petite relance serait peut-être alors jUdicieuse pour mettre un peu d’argent au tapis. Quelqu’un a relancé, pourquoi pas le relancer, pour la même raison?

Si au contraire, vous êtes en possession d’une main très faible, et que tout le monde a suivi la blind, vous pouvez suivre également pour voir le flop, sans craindre une relance.

Vos choix ont plus de sens quand les autres ont parlé avant vous.

Early position: Parler en premier présente tous les inconvénients dont profitent ceux qui parlent en dernier. En early position, il est beaucoup plus difficile d’ouvrir le pot, sachant que vous ignorez comment vont jouer vos adversaires. C’est pourquoi, il est vraiment préférable d’entrer dans la partie avec une main forte ou premium, pour limiter vos risques.

Donc ceux qui misent ou relancent en early position sont tous dotés de mains fortes? Cette question volontaire a pour but de vous exposer la possibilité de bluffer. Et c’est un des uniques avantages de parler en premier. Misez en early position montre une main forte, donc une réelle Opportunité de tromper vos adversaires. Par contre, le bluff est à réaliser de façon judicieuse, sans quoi il vous coûtera cher.

Sauf à bie/,! connaître ses adversaires, passez si vous détenez une main faible ou pire. Ne gaspillez pas votre argent.

Mid position: Cette position est plus confortable qu’en early position, mais moins avantageuse qu’en late position. Privilégiez les mains fortes et premium, et risquez certaines mains moyennes si vous savez que les joueurs restant à parler sont peu friands de relances.

Privilégiez un joueur faible à votre droite. Pourquoi? Un joueur faible ou débutant, en règle générale, suit dans n’importe quelle position avec des mains médiocres. Il veut jouer avant tout et si une des ses cartes est au moins une figure, il sera confiant. Sachant que vous parlez après lui, vous aurez le choix judicieux, en fonction de votre main et de votre stratégie, de suivre ou de le relancer.
Dans tous les cas, il aura très certainement mis des jetons dans le pot. S’il se trouvait à votre gauche, une forte relance de votre part risquerait de l’effrayer, et vous ne pourrez pas profiter de ses jetons. Encore une fois, c’est tout le bénéfice de parler après les autres joueurs.

Blinds
La blind est une mise obligatoire.
Elle est nécessaire et fait partie intégrante du poker. Sans blind, certaines parties pourraient durer des heures sans que le moindre jeton ne soit mis au pot. Elle définit, avant tout, la mise minimale et alimente le pot dès le départ. Elle est déroutante pour beaucoup de joueurs novices, car elle est considérée comme contraignante. L’erreur commune est de suivre certaines relances simplement parce qu’on est de blind. Le joueur se dit: « Vu que j’ai déjà mis de l’argent au pot, je peux bien en mettre un peu plus. » Il est aussi difficile de se coucher alors qu’on a déjà mis de l’argent au pot.

Dans tous les cas, ces raisons ne sont pas justifiées. Les jetons que vous avez mis dans le pot ne vous appartiennent plus! Être de blind vous offre l’avantage de parler en dernier lors du premier tour d’enchères. Profitez de votre position !

Certaines parties augmentent la valeur des blinds au bout d’un nombre de caves défini ou d’un temps imparti. Il est alors nécessaire d’adapter votre style de jeu. Voici quelques recommandations si les blinds augmentent de façon significative (doublent au minimum).
Baissez votre niveau d’exigence. Jouer trop tight risque de vous coûter beaucoup d’argent, à force d’espérer une main forte.
Jouez des mains moyennes et faibles. Sachant que vos adversaires ouvriront plus facilement le pot avec des blinds élevées le flop sera plus souvent découvert. Les mains moyennes et faibles’ (donc ayant besoin du f1op) augmentent donc leur valeur potentielle.
Relancez fortement si vous avez une main forte ou premium. Si vous suivez simplement, le flop risquera de vous desservir en cas de mains moyennes ou faibles autour de la table.

Pocket eards
Vous êtes tenu de prendre votre première décision quand les pocket cards vous sont distribuées. Pour cela, vous devez être capable de :
– Juger de la valeur réelle de votre main (valeur des cartes et potentiel d’amélioration).
– Maîtriser votre position.
Tout ce que vous avez appris depuis le début de ce chapitre doit vous permettre d’aborder sereinement vos deux cartes de départ.


Board

Une fois le flop révélé, vous devez considérer que vous avez parcouru au moins 80 % du chemin. Au flop, tout peut arriver!
 
Vous avez suivi timidement avec une main très faible qui s’avère au final très probablement gagnante car vous venez de toucher un carré. Au contraire, vous êtes doté d’une paire d’As et le fi op révèle trois cartes basses de même couleur qui profiteront très certainement mieux à un autre joueur.

Le flop doit vous révéler une combinaison ou une combinaison potentiellement atteignable.

Par combinaison, on entend une main déjà constituée, comme une paire (à partir de vos pocket cards ou du board), une suite, ou par exemple, un brelan. Par combinaison potentiellement atteignable, on entend un tirage, ou la volonté d’améliorer une paire par exemple. C’est votre connaissance des probabilités qui guidera votre choix. Chercher une combinaison qui a 1 % de chance de se réaliser n’a pas de sens. Par contre, vous détenez un tirage couleur et un As en kicker en pocket cards, vous avez près de 50 % de chances d’obtenir une couleur ou une paire d’As à la turn et la river.

Si le flop ne peut vous aider, vous ne devez pas miser vos espoirs dans la turn et la river. Considérez ces deux dernières cartes ouvertes comme un bonus pour votre main déjà constituée ou la possibilité de former une combinaison potentiellement atteignable.

Gestion de votre argent
Tout d’abord, il est essentiel que vous achetiez une cave que vous pouvez vous permettre de payer. Si vous empruntez de l’argent ou que vous jouez au-delà de votre limite financière, alors vous ne jouerez plus votre meilleur jeu.

La hauteur des jetons peut être déstabilisante. L’erreur commune est de jouer soudainement loose, c’est-à-dire jouer plus de mains que la norme, car vous vous sentez confiant et perdez la valeur de l’argent. « Quelques jetons ne vont pas me ruiner, vu tout ce que j’ai gagné … »

Plus votre cave est grosse, plus vous devez la protéger! La simple vision de la hauteur de vos jetons attirera les vautours.

Il est primordial que vous ayez à l’esprit que l’argent que vous n’avez pas perdu, en jouant correctement, est de l’argent que vous avez gagné. Les erreurs sont très fréquentes au poker, et c’est généralement ce qui vous permet de battre vos adversaires. Chaque erreur que vous commettrez aura un impact. Même si la chance existe, les probabilités sont parfaitement justes sur le long-terme.

Vous avez une paire de 2 en main. Les relances sont fortes avant le flop, au flop et à la turn, mais vous décidez de continuer. La riverrévèle un 2 et vous l’emportez sur vos adversaires, munis de grosses paires ou doubles paires. Vous venez d’empocher une belle petite somme, mais vous avez mal joué pour deux raisons. La première, vos adversaires sauront à quoi s’attendre désormais: ils vous blufferont plus souvent, et n’hésiteront pas à vous relancer fortement car vous suivez avec à peu près n’importe quoi. La deuxième raison, et la plus dévastatrice, est que, fort de votre succès, vous allez suivre toutes les relances de vos adversaires en espérant que la chance vous sourie de nouveau. Le problème, c’est que vous perdrez 19 fois sur 20 !

Enfin, il faut savoir quitter une partie pour protéger son argent.
 
Voici quelques raisons qui doivent vous pousser à vous lever de votre chaise:
– Vous vous sentez fatigué.
– Vous avez l’impression que vos adversaires vous bluffent tout le
temps.
– Vous avez l’impression que les joueurs trichent.
– Vous voulez vous refaire pour au moins revenir à votre cave initiale.
– Vous être impatient de rentrer dans le pot.
– Vous ne prêtez plus attention à vos adversaires.

Poker – les mains qu’il faut jouer

Vous l’avez sûrement compris en parcourant les probabilités, certaines mains sont plus prometteuses que d’autres. Votre capacité à juger de leur valeur est dépendante de leur potentiel d’amélioration, de votre position et de leur probabilité de l’emporter au showdown.

Toutes les mains de départ ont été volontairement segmentées en quatre catégories distinctes afin de vous permettre d’identifier rapidement leur valeur. Chaque catégorie est ensuite divisée en cinq parties, comme suit:
– Type: Mains uniques (on en distingue 169)
a = assortie (de même couleur)
d = dépareillée (de couleur différente)
_ Probabilité: Fréquence d’obtention du groupe de mains. – Description: Pourquoi elles ont été catégorisées ainsi.
– Position: Il existe trois positions au poker:
Early position: les premiers joueurs à parler (juste après le donneur).
Mid position: les joueurs en milieu de table, entre les premiers et les derniers
à parler.
Late position: les derniers joueurs à parler.
La valeur de certaines mains est relative selon la position du joueur.

Mains premium (5)

– Type: AA, RR, DD, VV, ARa.
– Probabilité: 2,2 %, soit une fois toutes les 46 mains.
– Description: Ces mains sont les plus puissantes et sont souvent gagnantes
quand elles sont jouées jusqu’au showdown.
– Position : Ces mains présentent l’avantage d’être jouables dans n’importe
quelle position.

Dans plus de 90 % des cas, vous pouvez jouer ces mains les yeux fermés.
Vous devez relancer vos adversaires pour alimenter le pot et faire fuir
vos adversaires possédant des mains moyennes qui espèrent toucher un petit brelan ou une couleur au flop.
Faites attention cependant si vous êtes fortement relancé alors que vous êtes en possession de AR ou VV. Il se peut que votre adversaire soit doté d’une paire plus puissante. Dans ce cas-là, égalisez pour découvrir le flop.

Mains fortes (13)
– Type: 1010, 99, 88, ADa, AVa, A10a, ARd, ADd, RDa, RVa, DVa, RDd, R10a.
– Probabilité: 6,3 % soit une fois toutes les 16 mains.
– Description: Ces mains sont fortes, mais nécessitent probablement l’appui du board pour se développer.
– Position: Ces mains sont préférablement jouables en mid et late position, voire en early position selon le niveau de votre table.

Ces mains sont avant tout de bonnes mains et resteront fortes tant qu’il n’y aura pas trop de joueurs dans le pot. Pour cela, n’hésitez pas à relancer en mid et late position. Si vous êtes relancé, contentez vous de suivre. Vous avez besoin du board pour améliorer votre main. Si vous subissez une deuxième relance et qu’elle vient notamment du premier joueur à parler, et que vous estimez qu’il ne bluffe pas, passez. Les mains assorties doivent être plus jouées que les mains dépareillées, car elles offrent plus de chances de gagner (possibilité de couleur).

Mains moyennes (17)
– Type:77, 66, 55, 44,A9a,A8a,A7a, V10a, 109a, 98a,87a, D10a, RDd, AVd, A10d, R9a, RVd.
– Probabilité: 8,2 %, soit une fois toutes les 12 mains.
– Description: Ces mains ont souvent besoin du board pour l’emporter.
– Position: Ces mains sont, dans la plupart des cas, jouables en late position.

Vous ne devez pas investir beaucoup d’argent au premier tour d’enchères. Entrez dans le pot si tout le monde s’aligne sur le big blind. Si vous êtes relancé, passez sauf si la relance est très faible ou si vous êtes persuadé que votre adversaire bluffe. De plus, ces mains sont à préférer lorsqu’il y a beaucoup de joueurs, car si le flop vous vient en aide, vous devenez dans bien des cas le plus fort, et évidemment, vous souhaitez qu’un maximum d’adversaires vous suivent.

Paire: ces paires seront battues la plupart du temps par des joueurs détenant en pocket cards une paire supérieure, ou des cartes fortes associées au board formant des grosses paires. Ainsi, vous ne devez entrer dans le pot qu’à coût réduit. Votre objectif est de tirer un brelan masqué, qui passera inaperçu et vous permettra de l’emporter dans la plupart des cas.

Deux cartes assorties à l’As: vous visez clairement un tirage couleur, c’està-dire obtenir deux cartes de même couleur au flop. Comme pour la possession d’une paire, vous n’entrez que s’il n’y a pas d’action au premier tour d’enchères. Si un tirage couleur se produit, non seulement votre jeu aura probablement le plus de potentiel, mais vous serez également fort grâce à votre kicker (As). Vous détiendrez également un bon jeu si le flop révèle uniquement des cartes faibles dépareillées dont la plus haute vous permet de constituer une paire avec votre plus basse carte, soutenue par votre As.

Deux cartes fortes: même recommandation. Vous visez une grosse paire au minimum ou une paire avec votre deuxième meilleure carte appuyée d’un fort kicker (As ou Roi).

Deux cartes consécutives (assorties) : vous visez un tirage couleur ou un tirage suite. Attention cependant si le board révèle deux cartes assorties complétant vos pocket cards et que vous êtes fortement relancé, ce joueur aura peut-être également une couleur avec un meilleur kicker que le vôtre.

Dans ces quatre configurations de mains de départ, vous ne devez pas payer cher le flop, pour pouvoir vous coucher immédiatement s’il ne vous a pas aidé.

Mains faibles (26)
– Type: 33, 22, A6a, A5a, A4a, A3a, A2a, 76a, 65a, 54a, 43a, 32a, RVd, D9a, V9a, DVd, R8a, R10d, 108a, R7a, D10d, D8a,A9d, V8a, 97a,86a.
– Probabilité: 11,2 %, soit une fois toutes les 9 mains.
– Description: ces mains ne se suffisent pas à elles-mêmes, et ont besoin obligatoirement du flop.
– Position: à ne jouer qu’en late position.

Ces mains sont vulnérables et ne seront utiles qu’avec beaucoup de joueurs. Seul le flop peut inverser le rapport de force, qui est en votre défaveur au départ. À la moindre relance au premier tour d’enchères il est preferable de passer.

À la différence des mains moyennes, si votre main s’améliore, vous devez redoubler de vigilance. Même si vous obtenez un brelan de 2, ou une suite moyenne voire une couleur au 10, il vous faut imaginer ce que peut avoir votre adversaire s’il vous relance très fort.

Imaginons que le flop révèle 7(C) 9(CA) 10(P).
Vous êtes serein avec 8(T) 6(T).
Vous êtes fortement relancé. Vous devez prendre en considération que votre adversaire détient peut-être un 8 et un Valet, lui procurant une suite plus haute.

Conclusion
Vous obtiendrez une de ces mains plus d’une fois sur 4.
Cela veut-il dire qu’il ne faut pas jouer les autres mains? Dans la plupart des cas, il est en effet préférable de ne pas jouer les autres mains, sauf pour les raisons suivantes:
– Vous décidez de bluffer.
– Vous êtes de big blind, donc dernier à parler au premier tour, et tout le
monde s’est aligné sur vous. Vous avez donc la possibilité de découvrir le flop sans mise supplémentaire.
– Vous décidez de jouer loose, donc de baisser votre niveau d’exigence.
– Vous souhaitez afficher une certaine image, dans la mesure où elle ne vous coûte pas trop cher. Par exemple, vous décidez d’aller volontairement jusqu’au showdown avec D(CA),4(C) pour faire croire que vous n’êtes pas un bon joueur. Au final, connaître la valeur réelle des mains de départ vous procure un net avantage sur tous les joueurs novices ou très moyens qui s’aventurent souvent jusqu’à la river et payent bien trop cher leur engouement.
Vous trouverez dans les deux tableaux ci-dessous un récapitulatif de ce que vous devez faire en fonction de votre main de départ et de votre position.

La parole vous revient, tous les joueurs avant vous se sont couchés ou ont suivi la big blind.

POSITION/ENCHÈRES

RELANCEZ

SUIVEZ lA BIG BLIND

Early position

Premium

 

 

Fortes

 

Mid position

Premium

Faibles

 

Fortes

 

 

Premium

 

Late position

Fo rtes

Faibles

 

Moyennes

 

 

Si votre relance est relancée, seules les mains premium peuvent se permettre une relance supplémentaire, quelque soit leur position. Les mains fortes et moyennes devront généralement se contenter d’égaliser.

La parole vous revient, un des joueurs a relancé avant vous.

POSITION/ENCHÈRES

RELANCEZ

SUIVEZ

Early position

Premium

 

Mid position

Premium

Fortes

Late position

Premium

Fortes

 

 

(Moyennes)*

 

* Une main moyenne sera jouable en fonction de la relance de votre adversaire. En limit, vous pouvez suivre. En no limit, si la relance dépasse trois fois la big blind, il sera préférable de se coucher.

 

Si votre main premium est de nouveau relancée (deuxième relance de vos adversaires), il est préférable d’égaliser avec DO ou VV.

Comment Devenir Un Bon Joueur 2

Flop

Le nombre total de combinaisons
Sachant que deux cartes ont été distribuées lors du premier tour, il est nécessaire de les écarter pour calculer le nombre de possibilités qu’offre le flop.
Il existe donc 19600 combinaisons de trois cartes au flop ([50 x 49 x 48]/[3 x 2 x 1]).

 
Les différentes combinaisons du flop
Il n’est pas nécessaire de connaître les différentes combinaisons que peut offrir le flop (trois cartes ouvertes). Ce qui importe, c’est de savoir ce que peut offrir le flop en fonction des pocket cards.
Pour cela, nous allons partir des packet cards suivantes et calculer les chances d’amélioration de votre main.

Une paire
Vous connaissez maintenant le pourcentage d’obtenir une paire en packet cards. Maintenant quelles sont les probabilités d’améliorer votre main?

POCKET CARDS

1 FLOP

COMBINAISON OBTENUE

PROBABllITÉ*

UNE CHANCE SUR *

 

 

 

 

 

3(P)3(T)

3(CA)7(C)D(P)

Brelan

10,8 %

9

3(P)3(T)

3(CA)3(C)8(CA)

Carré

0,2 %

407

3(P)3(T)

3(CA)R(C)A(P)

Full

0,7 %

136

3(P)3(T)

4(T)4(C)A(P)

Deux paires

16,2 %

6

 

 

 

 

 

Par conséquent, quand vous tenez une paire en pocket cards, vous améliorez votre main à partir du flop au moins une fois sur 4 !


Deux cartes de même couleur 

POCKET CARDS 

1 FlOP

COMBINAISON OBTENUE

PROBABILITÉ*

UNE CHANCE SUR*

 

 

 

 

 

V(T)R(T)

A(T)#(T)5(T)

Couleur

0,8 %

119

V(T)R(T)

A(T)3(T)6(CA)

Tirage couleur 10,9 %

9

 

 

 

 

 

 

Toucher une couleur dès le flop est très peu probable. Par contre, si vous êtes déjà doté de quatre cartes de même couleur à partir du flop (tirage couleur), vos chances d’obtenir une couleur grâce au board sont plus que correctes.

 

Deux cartes consécutives

 

POCKET CARDS

1 FLOP

COMBINAISON OBTENUE

PROBABILlTÉ*

UNE CHANCE SUR*

 

 

 

 

 

5(T)6(CA)

7(CA)8(C)9(P)

Suite

1,3 %

78

5(T)6(CA)

7(CA)8(C)V(C)

Tirage suite

9%

11

 

 

 

 

 

Tout comme la couleur, quatre cartes consécutives constituent une mainsolide qu’il est raisonnablement possible de compléter avec le board.

 

Deux cartes consécutives de même couleur  

POCKET CARDS

FLOP

COMBINAISON OBTENUE

PROBABILlTÉ*

UNE CHANCE SUR*

 

 

 

 

 

10(T)V(T)

8(T)9(T)D(T)

Quinte flush

0,02 % **

5 000 **

10(T)V(T)

5(T)6(T)R(T)

Couleur

0,8 %

119

10(T)V(T)

7(T)8(CA)9(P)

Suite

1,3 %

78

* Chiffres arrondis
** Ce chiffre varie selon les deux cartes de départ permettant ou non de compléter la quinte par le bas ou le haut (ex: R(T)A(T) ne permet que 10(T)V(T)D(T).

Deux cartes consécutives en pocket cards vous permettent de viser à la fois une suite et une couleur, augmentant sensiblement vos chances d’obtenir une main forte. La quinte flush reste par contre du domaine du rêve, même avec le board complet. 

 

Deux cartes fortes non consécutives de couleur différente

POCKET CARDS

FLOP

COMBINAISON OBTENUE

PROBABILlTÉ*

UNE CHANCE SUR*

 

 

 

 

 

A(CA)D(P)

9(P)3(P)2(P)

Tirage couleur

2,2 %

44

A(CA)D(P)

D(T)10(C)3(P)

Paire

29 %

3,5

A(CA)D(P)

A(P)D(C)6(T)

2 paires

2%

49

A(CA)D(P)

D(CA)D(T)8(CA)

Brelan

1,35 %

73

A(CA)D(P)

A(P)A(C)D(CA)

Full

0,09%

1087

A(CA)D(P).

D(T),D(C)D(CA)

Carré

0,01 %

9800

* Chiffres arrondis

 

Le but de cet exercice est de montrer que les chances d’amélioration sont essentiellement axées sur l’obtention d’une paire et plus. De plus, ces probabilités sont strictement identiques avec deux cartes basses en pocket cards comme 7(T)2(C). Simplement, quand on observe que votre main s’améliore une fois sur 3, il est préférable d’avoir des cartes hautes dès le départ!

À ce stade précis, vous avez intégré deux éléments primordiaux:
– Le pourcentage d’avoir une main de départ spécifique
– Les chances d’amélioration de cette main de départ 

 

Turn et river
Il faut considérer que votre main est quasiment façonnée à l’apparition du flop. Avec cinq cartes (deux fermées et trois ouvertes), il faut être capable d’estimer la valeur et le potentiel d’amélioration raisonnable de votre main.

La turn et la river doivent alors améliorer une combinaison existante ou finaliser un tirage.

Le nombre total de combinaisons
Il existe 1081 combinaisons différentes de deux cartes (47 x 46 / 2).

Les outs
On entend par outs le nombre de possibilités d’amélioration de main.

Pocket cards: 4(P), 6(P)
Flop: V(T)A(P)8(P)

Vous êtes ainsi doté de 4 cartes de même couleur. Il reste donc potentiellement 9 cartes en pique pouvant constituer une couleur (13 – 4 = 9). On dit qu’il y a ainsi 9 outs ou 9 possibilités d’amélioration de main.
Pour vous aider à calculer rapidement le % d’amélioration de votre main, mais de façon approximative, mémorisez la formule suivante: % = (0 x 2 x N) O=Outs N = Nombre de cartes à venir

Ainsi dans l’exemple ci-dessus, il existe 9 outs et 2 cartes à venir (turn + river). Par conséquent, (9 x 2 x 2) = 36 %, soit 36 % de toucher une couleur.
La réelle probabilité est de 35 % dans ce cas précis, mais cette formule procure l’énorme avantage de pouvoir calculer très vite sans retenir par cœur l’ensemble des probabilités.

Vous trouverez dans le tableau ci-dessous les possibilités d’amélioration de main – à partir des pockets cards et du flop – et les pourcentages precis associés. 

Comment Devenir Un Bon Joueur 1

On dit souvent que le poker est un jeu complexe aux règles simples. C’est juste. L’assimilation des règles est à la portée de n’importe quel joueur, mais la maîtrise de toutes les subtilités est réservée aux plus grands d’entre eux. Ce chapitre, au même titre que celui consacré à la partie psychologique, va vous donner toutes les clefs pour devenir un bon joueur.

Les probabilités
Les probabilités sont au cœur du poker. Quelles sont vos chances de survie, si vous ne connaissez ni la valeur réelle de vos cartes, ni les chances d’amélioration de votre main? La réponse est simple: nulles!

Le poker est rythmé de décisions clés que vous êtes tenu de prendre à des moments stratégiques. Pour cela, la connaissance des probabilités constitue le socle de votre réflexion. Maîtrisez-les, vos décisions n’en seront que plus justes.

Une dernière chose avant d’entrer dans ce monde cartésien. Vous n’avez pas besoin d’être bon en maths pour devenir un grand joueur! Il vous suffit de connaître les quelques chiffres qui vous aideront à appréhender la valeur réelle de votre main. Que les nostalgiques des cours de maths ou les plus curieux ne s’inquiètent pas, les formules seront détaillées dans les premiers exemples.

Pocket cards
Le nombre total de combinaisons

Lorsque deux cartes sont distribuées d’un jeu de 52 cartes au Texas hold’em, cela génère 1 326 combinaisons possibles.
En effet, la première carte peut être n’importe laquelle parmi les 52 cartes, et la deuxième carte n’importe laquelle parmi les 51 restantes. Sachant que l’ordre des cartes n’a aucune importance, il est nécessaire de diviser le produit des combinaisons par le nombre de façons de classer les deux cartes. Ce qui donne (52 x 51 )/2 = 1326.
Maintenant, sachant que les couleurs n’ont pas de valeur relative au poker, cela réduit considérablement le nombre de mains uniques. Il existe exactement 169 mains uniques.
Ainsi, D(P),6(T) est considéré de même valeur que 6(CA),D(C), au même titre que 7(CA),7(T) et 7(P),7(C) ou que R(T),3(T) et R(C),3(C).

le calcul est donc le suivant: 13 paires de valeur différente
+ 78 combinaisons de deux cartes de même couleur
+ 78 combinaisons de deux cartes de couleur différente = 169 combinaisons de mains uniques.


Les différentes combinaisons

Avant de commencer, vous devez parfaitement connaître les différentes combinaisons possibles de cinq cartes et leur ordre de valeur. Pourquoi? Tout simplement, parce que les deux premières cartes qui vous sont distribuées constituent une partie d’une ou plusieurs combinaisons potentielles de cinq cartes.
Ainsi, vous devez voir plus loin que la seule valeur de vos deux cartes, et intégrer les futures cartes ouvertes qui sont susceptibles de former une combinaison de cinq cartes.
Nous considérons alors les combinaisons de deux cartes par leur potentiel d’amélioration.

Une paire

Pour chaque valeur donnée, il est possible de constituer six paires différentes (2(P)2(T), 2(P)2(C), 2(P)2(C), 2(T)2(CA), 2(C)2(CA)). Sachant qu’il ya 13 valeurs dans un jeu de 52 cartes, il existe 78 paires possibles (13 x 6 = 78).

En considérant 1 326 combinaisons possibles, vous avez 5,9 % de chances d’avoir une paire en pocket cards, soit un peu plus d’une chance sur 20.
Vous avez autant de chances d’obtenir une paire d’As qu’une paire de 2 (0,45 % pour chacune des valeurs). Simplement, l’une est plus forte que l’autre.
Une paire vous permet de viser, en premier lieu, une double paire, un brelan, un carré ou un full.


Deux cartes de même couleur (dont consécutives)

Pour chaque couleur, il existe 78 combinaisons possibles de deux cartes ([13 x 12]/2). Sachant qu’il y a quatre couleurs, 312 combinaisons sont réalisables.

Ainsi, vous avez 23,5 % de chance d’avoir deux cartes de même couleur en pocket cards, soit un peu moins d’une chance sur 4.
Vous avez autant de chances d’obtenir A(P),R(P) ou A(C),V(C) ou 6(CA),3(CA) (0,3 % pour chacune des combinaisons possibles), mais ayez bien en tête que les combinaisons hautes ou consécutives (deux cartes qui se suivent) offrent plus de chances de gagner.

Deux cartes de même couleur (ou assorties) vous permettent de viser, en premier lieu, une couleur ou une suite si les cartes se suivent. Toutes les autres combinaisons sont possibles selon la nature du board.

Deux cartes consécutives (dont de même couleur)
Il est possible de former 13 suites différentes de deux cartes. Sachant que pour chaque suite, il est possible de permuter quatre fois chaque carte, il existe 208 combinaisons possibles (13 x 4 x 4).
Ainsi, vous avez 15,7 % de chances d’avoir deux cartes qui se suivent en pocket cards, soit près d’une chance sur 7.
Vous avez autant de chances d’obtenir D(T),V(C) que 3(T),4(CA) en pocket cards (1,2 % pour chacune des combinaisons), mais les combinaisons les plus hautes seront plus souvent gagnantes.

Deux cartes consécutives vous permettent de viser, en premier lieu, une suite voire une couleur si les cartes sont de même couleur. Toutes les autres combinaisons sont possibles selon la nature du board.

Deux cartes consécutives de même couleur
Sachant qu’il est possible de former 13 suites différentes avec deux cartes, et qu’il existe quatre couleurs, 52 combinaisons sont réalisables.

Vous avez donc 3,9 % de chances d’avoir deux cartes qui se suivent et de même couleur en pocket cards, soit approximativement une chance sur 25.

Deux cartes consécutives de même couleur vous permettent de viser, en premier lieu, une couleur, une suite voire même une quinte flush. Les autres combinaisons restent possibles selon la nature du board.


Deux cartes fortes non consécutives de couleur différente

Cette catégorie regroupe les combinaisons suivantes: AD, AV, A10 et RV. Ces cartes sont individuellement fortes, mais par contre ne sont ni consecutives, ni de même couleur.

Vous avez 3,6 % de chance d’obtenir en pocket cards les combinaisons figurant ci-dessus, soit une chance sur 28.

Ces combinaisons vous permettent de viser, en premier lieu, une grosse paire, une grosse double paire, un brelan ou une suite. Les autres combinaisons restent possibles en fonction du board.

En fonction de ces probabilités – et en intégrant le fait que certaines combinaisons soient possibles dans deux catégories différentes (deux cartes consécutives comprennent également deux cartes consécutives de même couleur) -, vous pourrez constater que vous obtiendrez une de ces combinaisons un peu moins d’une fois sur 2.

 

Ce tableau vous permettra d’avoir une vision globaledes combinaisons exposées ci-dessus.

 

POCKETCARDS & FLOP

 

 

 

COMBINAISON VISÉE

OUTS

DEUX CARTES À

UNE CARTE À VENIR

   

 

 

 

VENIR

 

 

 

 

 

 

8,4 %

4,3 %

 

 

Brelan

2

 

 

 

Paire

 

 

 

 

 

19,6 %

 

 

Deux paires

9

 

35 %

 

Paire

 

 

 

 

 

8,7 %

 

 

Full

4

 

16,5 %

 

Deux paires

 

 

 

4,3 %

2,2 %

 

 

Carré

1

 

 

 

Brelan

 

 

 

 

 

15,2 %

Brelan

 

Full

7

27,8 %

 

 

 

Paire

6

24,1 %

13 %

Deux cartes

 

 

 

 

fortes non

 

 

 

 

 

consécutives de

 

 

 

 

 

couleur diffé-

 

 

 

 

 

rente en pocket

 

 

 

 

 

cards

 

 

 

 

16,5 %

8,7 %

Tirage suite par

Suite

4

 

 

le ventre

 

 

 

31,5 %

17,4 %

Tirage suite

Suite

8

 

 

bilatérale

 

 

 

35 %

19,6 %

Tirage couleur

Couleur

 

9

 

 

Tirage couleur et

Couleur ou suite

 

15

54,1 %

32,6 %

suite (quatre

 

 

 

 

 

cartes consécu-

 

 

 

 

 

tives de même

 

 

 

 

 

couleu r)

 

 

 

4,3 %

2,2 %

Tirage quinte

Quinte flush

 

1

 

 

flush par le

 

 

 

 

 

ventre

 

 

 

8,4 %

4,3 %

Tirage quinte

Quinte flush

 

2

 

 

flush bilatérale

 

 

 

 

 

POCKET CARDS

PROBABILITÉ

UNE CHANCE SUR

EXEMPLE

Paire

5,9 %

20

D(T)D(P)

Deux cartes de même couleur

23,5 %

4

3(T)7(T)

Deux cartes consécutives

15,7 %

7

10(CA)V(P)

Deux cartes consécutives de même

3,9 %

125

5(C)6(C)

couleur

Deux cartes fortes non consécutives de

1 3,6 %

128

A(T)D(CA)

couleur différente

Afin d’affiner votre analyse et de combler votrecuriosité, ce tableau propose en vrac la probabilité d’obtenir certainescombinaisons spécifiques.

 

POCKET CARDS PROBABlILlTÉ
AA 0,45 %
33 0,45 %
AR de même couleur 0,3 %
AR de couleur différente 0,9 %
AR 1,21 %
03 1,21 %
AA, RR, DO, VV ou 10 10 2,3 %
Deux cartes de même couleur à partir du 10 3,02 %
Deux cartes de valeur Dame ou plus 4,98 %
Deux cartes de valeur Valet ou plus 9,05 %
Deux cartes de valeur 10 ou plus 14,3 %
Deux cartes de valeur 9 ou plus. 20,9 %
Deux cartes contenant au moins un As 15,4 %